La première fois, la présence de poux rouges passe souvent inaperçue. Les amateurs ne s’en rendent compte que lorsque leur volière est envahie et que, malheureusement, de nombreux oiseaux sont morts. L'acarien étant relativement discret, le premier symptôme visible est un changement de comportement chez l'animal. En effet, les volailles infectées, répondant par un mécanisme naturel contre le prurit, passent la majeure partie de leur temps à :
faire de l'auto-toilettage,
à se gratter la tête.
De jour comme de nuit, les poules n'ont guère de préoccuppations autres que celle de se soulager des démangeaisons en se grattant sans cesse. Chez les pondeuses, c'est toutes les habitudes de vie qui sont touchées :
la ponte est irrégulière,
la couvée mal menée.
On retrouve ainsi :
des oiseaux morts dans l'oeuf,
des oisillons morts d'anémie.
Le début d'une infestation du poulailler est difficile à repérer car les poux sont principalement présents dans les recoins sombres. Cependant, un mouchoir en papier fermé déposé le soir et ouvert le matin permet de faire du repérage. A un stade avancé le sol peut être localement couvert de leurs excréments se présentant comme des traînées de poudre grises ou « poivre et sel ».
Une pandémie de poux rouges du poulailler
Les pandémies surviennent surtout hors saison froide, et en plein air, du fait du mode de développement de la larve qui ne vit pas en permanence sur un hôte à sang chaud.
Les poussins sont les principales victimes de ces parasites.
Ces piqûres peuvent occasionner des blessures sur l'ensemble du groupe :
des érysipèles,
des allergies,
des inflammations.
Le prurit provoquera, le plus souvent, des réactions de grattage pouvant conduire à l'apparition de plaies et d'infections parfois mortelles. Une infestation caractérisée pouvant s'étendre au-delà de l'exploitation si l'on ne prend pas des mesures draconiennes pour éviter de déplacer les parasites à d'autres lieux.
Les maladies associées à la présence du pou rouge du poulailler
La « maladie des poules » regroupe un ensemble de pathologies associé à la présence des poux des volailles. Ces symptômes ou conséquences médicales peuvent néanmoins être découverts de manière isolée comme :
des anémies,
une dégradation générale de la santé de la volaille,
une chute du nombre de pontes,
une mortalité de poussins.
On retrouve également une présence plus prononcée de certaines bactéries et virus comme :
des bactéries pathogènes,
la salmonellose,
la Escherichia coli,
des protozoaires,
des virus d'encéphalite,
etc.
L'attaque de ces acariens sur les pattes des oiseaux fait que, dans certains cas graves, la peau part en lambeaux. Moins grave mais source de pertes financières, les œufs tachés par les acariens écrasés sont malheureusement déclassés en matière de qualité et de prix de vente.